Félin pour l'autre - Organisation de protection animale, chats, chats érrants, stérilation, castration et soins, dons, sauvetages, trappages, adoptions

TOUT SUR LE CHAT

 

La santé :

 

L'alimentation du chat et les maladies liées à une mauvaise alimentation

Le tartre

Le surpoids

Le poil terne ou "roussi"

La Gingivite

Le globe vésical

La Cystite

Obésité et problèmes de foie

L'insuffisance rénale

La Polykystose rénale type dominant (PKD)

 

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L'alimentation du chat et les maladies liées à une mauvaise alimentation :

 

L’alimentation du chat est très importante pour son bienêtre et sa bonne santé.
Dans cet article, vous trouverez des conseils pour garder votre chat plein de vie, plus longtemps.

 

Pourquoi une bonne alimentation ?

Une alimentation de bonne qualité (qualité vétérinaire), variée et en quantité raisonnable est nécessaire au bon développement et à la bonne santé du chat à long terme.
En effet, une mauvaise alimentation peut être responsable de beaucoup de maladies, (parfois mortelles) qui pourraient être évitées et que nous allons énoncer dans cet article.

 

Les différents types de nourriture (du bas de gamme au haut de gamme) :

 

DESIGNATION AVANTAGES INCONVENIANTS
- DECONSEILLE -

Croquettes de grandes surfaces

 

  • Peu coûteuses
  • Nourriture sèche : peut être laissée toute la journée



  • Produits chimiques appétant
  • Contiennent trop de sels, dangereux pour les reins chez le chat
  • Très basses qualités nutritionnelles


Pâtées de grandes surfaces


  • Beaucoup de diversité
  • Très appétantes



  • Très basses qualités nutritionnelles
  • Grasses
  • Se dessèchent très vite et perdent leur attrait
  • Odeurs très marquées


Sachets fraicheur de grandes surfaces

  • Beaucoup de diversité
  • Très appétants
  • Doses adaptées pour un repas

  • Coûteux
  • Très basses qualités nutritionnelles
  • Gras
  • Odeurs très marquées
- COUP DE COEUR -

Croquettes de qualité supérieure (animalerie – vétérinaire)
  • Excellentes qualités nutritionnelles
  • De plus en plus de diversité
  • Adaptées à chaque cas (âge-sexe-maladie…)
  • Nourriture sèche : peut être laissée toute la journée


  • Coûteuses à l’achat
  • Toutes les gammes ne sont pas disponibles partout


Pâtées de qualité supérieure (animalerie – vétérinaire)

  • Excellentes qualités nutritionnelles
  • De plus en plus de diversité
  • Adaptées à chaque cas (âge-sexe-maladie…)
  • Très appétantes

  • Coûteuses
  • Toutes les gammes ne sont pas disponibles partout
  • Se dessèchent très vite et perdent leur attrait
  • Odeurs très marquées


Sachets fraicheurs de qualité supérieure (animalerie – vétérinaire)


  • Excellentes qualités nutritionnelles
  • De plus en plus de diversité
  • Adaptée à chaque cas (âge-sexe-maladie…)
  • Doses adaptées pour un repas
  • Très appétants


  • Coûteuse
  • Toutes les gammes ne sont pas disponibles partout
  • Odeurs très marquées

Sachez que ces aliments de très bonne qualité ne reviennent généralement pas beaucoup plus cher à l'utilisation que des aliments dits "standards" car les quantités à donner pour une même valeur nutritionnelle sont inférieures.

 

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Alimentation : la bonne quantité

 

Pour couvrir ses besoins nutritionnels journaliers, un chat devrait consommer une dizaine de souris en 24 heures ! C’est donc de son cousin sauvage que le chat domestique conserve son attitude de grignoteur et mange entre 8 à 20 fois dans la journée. L’accès à sa nourriture devrait être permanent pour satisfaire son instinct et respecter son mode de consommation alimentaire, cependant, un système de plusieurs « mini-repas » peut être instauré à partir de 6 mois si l’animal a tendance à grossir ou dans le cas de sorties (toujours faire sortir son chat à jeun une fois le jour levé et le rappeler aux croquettes avant l’assombrissement du ciel : voir dossier SECURITE DU CHAT. Le chat est un carnivore strict, 50% de sa nourriture doit être constituée de protéines d’origine animal.

Les goûts du chat :

L’acquisition du goût se fait jusqu’à l’âge de 6 mois, pendant cette période il faut présenter une nourriture variée au chat, car au-delà, les goûts seront fixés et il pourra être difficile d’introduire un nouvel aliment. Les goûts perçus par le chat sont l’acide, le salé et l’amer. Le sucré possède quatre fois moins d’importance que chez l’humain ou le chien. Le comportement alimentaire du chat est avant tout basé sur la perception de l’odeur, inutile de présenter de la viande avariée à un chat, il la refusera sans même l’avoir goûtée.

 


Les croquettes : l'aliment idéal pour le chat

 

Ne jamais donner d’aliments pour chiens, ils sont inappropriés et entraîneraient des carences.

 

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Les maladies du chat liées à une mauvaise alimentation :

Petits soucis :

Le tartre :

Responsable de gingivites, il est souvent associé à une alimentation essentiellement humide.
Avec l’apparition de tartre, on observe particulièrement les symptômes suivants : Mauvaise haleine, difficultés à mâcher et dans les cas plus graves, anorexie, gingivites, déchaussement des dents.

 

 

TRAITEMENT : Un détartrage peut être envisagé lorsque l’animal a du mal à s’alimenter ou lorsque le mauvais état général de la gueule est observé. Le détartrage s’effectue sous anesthésie générale à l’aide d’un matériel semblable à celui du dentiste pour les humains. Certaines dents, trop abimées peuvent être retirées. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, un animal édenté est parfaitement capable de s’alimenter après une période d’adaptation et à l’aide d’un régime adapté.
Pour l’entretien régulier de la mâchoire de votre chat, il est fortement recommandé de lui donner une alimentation à base de croquettes de qualité vétérinaire ou, si c’est impossible, d’acheter régulièrement des petites « friandises à mâcher » spécifiques pour l’entretien des dents du chat chez votre vétérinaire.

 

 

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Le surpoids :

Souvent responsable de problèmes cardiaques et hépatiques il est en général dû à une alimentation inadaptée ou a des problèmes comportementaux liés à la nourriture (boulimie compulsive, chat « voleur »…)

 

 

TRAITEMENT : Le traitement du surpoids chez le chat se fait à l’aide d’une alimentation de régime adaptée, disponible chez votre vétérinaire. Il est IMPERATIF en cas de régime alimentaire de respecter les doses indiquées en fonction du poids de votre animal et ne pas donner d’aliments ou de friandises à côté. Le chat devra également avoir une activité régulière quotidienne, vous pouvez, par exemple, instaurer des plages de jeux tout au long de la journée, celles-ci vous permettront de resserrer les liens avec votre animal et d’affiner sa silhouette tout en s’amusant !! Il existe également un jouet pour chat qui « distribue » des croquettes uniquement si le chat joue avec, il s’agit du « Pipolino ».

 

 

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Poil terne ou "roussi" :

Peut être un symptôme de malnutrition chez le chat ou de maladie plus grave. On observe parfois, notamment chez les chats noirs, un poil sec, terne aux « reflets roux », l’air « brûlé » synonyme de manque de potassium dans l’alimentation.

 

 

TRAITEMENT : si le poil sec et terne est seul symptôme, vous pouvez tenter un régime alimentaire riche et varié de qualité vétérinaire, le résultat se verra en quelques semaines si la nourriture en était la cause : la robe de votre félin sera de nouveau brillante comme jamais !! Vous pouvez également donner des compliments alimentaires « spécial chat » que vous trouverez chez votre vétérinaire.
Rappelons tout de même que le mauvais état de poils d’un animal peut être le symptôme d’une maladie grave, ainsi, en cas de persistance ou de présence d’autre symptôme, une visite chez votre vétérinaire s’impose si vous tenez à votre animal.

 

 

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La Gingivite :

Peut être la conséquence d’un tartre installé dû à une alimentation essentiellement humide ou être également le symptôme d’une autre maladie appelée calicivirose féline.

 

 

TRAITEMENT : En cas de gingivite causée par l’alimentation, la mise en place d’un traitement antibiotiques par voie générale pendant une durée de 5 à 10 jours peut être la solution. En cas de récidive de la gingivite ou de non efficacité du traitement, il est fortement conseillé de faire pratiquer un prélèvement dans la gueule de votre chat chez un vétérinaire pour mettre en évidence ou non la présence d’un calicivirus.

 

 

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Maladies graves pouvant entrainer la mort :

Les problèmes urinaires :

Le globe vésical :

Est un phénomène provoqué par l’obstruction de l’urètre du chat par un caillot. La vessie, ne pouvant plus évacuer l’urine, se distend jusqu’à former un globe, par la suite, si aucune mesure n’est mise en place, les toxines de l’urine se diffusent dans le sang provoquant tout d’abord un coma puis la mort qui survient très rapidement. Ce phénomène est dû, en général, a une mauvaise alimentation (alimentation dîtes « de grandes surfaces ») trop salée. Le sel contenu dans ces aliments favorise l’apparition de calculs ou de caillots qui finissent par obstruer le canal de l’urètre. Le globe vésical demeure rare chez la femelle ; il touche d’avantage les mâles et plus particulièrement les mâles castrés alimentés avec une nourriture inadaptée.

 

SYMPTOMES : Les symptômes du globe vésical sont facilement identifiables, tout d’abord on observe un chat qui entre et sort de la litière sans cesse, gratte comme s’il allait faire ses besoins, ressort, rentre à nouveau etc. La manifestation de ce phénomène ne doit pas être prise à la légère, en effet, beaucoup de maîtres rient de cette situation et s’en veulent fortement lorsque le chat décède peu de temps après l’arrivée de ce symptôme. Le second symptôme est un animal qui ne souhaite plus s’alimenter, puis devient prostré, dort en position de « sphinx » car sa vessie devient trop douloureuse. Par la suite, on observe souvent des vomissements, puis un état léthargique, s’en suit rapidement un coma puis le décès de l’animal en quelques heures si rien n’est tenté pour le sauver.

Entre l’arrivée des premiers symptômes et le décès de l’animal on compte généralement moins de 48H c’est pour cette raison qu’il est important de toujours considérer un comportement anormal chez votre animal comme un symptôme d’une maladie pouvant être grave, voire mortelle.

 

TRAITEMENT : Si le globe vésical est pris des les premiers symptômes, le traitement consistera en une évacuation des caillots responsables de sa formation à l’aide d’un « lavement » effectué par une sonde mise en place directement dans l’urètre. Les caillots seront ensuite dissous à l’aide d’un traitement médical et de la mise en place d’une alimentation vétérinaire spécifique pauvre en sel.
Dans le cas de caillots ou calculs plus gros, une chirurgie pourra être faite afin de retirer la présence de ceux-ci dans la vessie.
Si le chat arrive dans un état « comateux » il est probable qu’il ne s’en sorte pas (les reins pouvant être détruits de manière irréversibles et les toxines pouvant avoir gravement endommagées les fonctions cérébrales). Toutefois, un traitement « de la dernière chance » pourra être mis en place, il consiste à effectuer les soins décrits ci-dessus en y ajoutant une réhydratation par voie veineuse et un traitement diurétique veillant à « nettoyer » l’organisme rapidement de toutes les toxines produites par la vessie.

 

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La Cystite :

Est souvent la manifestation d’une mauvaise alimentation trop riche en sel chez la femelle dont le processus est à peu près semblable au globe vésical que l’on retrouve chez le mâle à la différence près que le canal de l’urètre chez la femelle, étant moins étroit, les calculs provoquent simplement une inflammation mais arrivent tout de même à s’écouler.

 

SYMPTOMES : Le symptôme de la cystite se résume en une difficulté à uriner et souvent, par la présence de sang dans les urines. L’animal va de nombreuse fois à la litière et urine en petite quantité. La cystite étant très douloureuse, certains chats sont prostrés, léthargiques et cessent parfois de s’alimenter.

 

TRAITEMENT : Le traitement de la cystite consistera en une évacuation des caillots responsables de l’inflammation à l’aide d’un traitement médical et de la mise en place d’une alimentation vétérinaire spécifique pauvre en sel.
Dans le cas de caillots ou calculs plus gros, une chirurgie pourra être faite afin de retirer la présence de ceux-ci dans la vessie.
Un traitement « anti-douleur » est également mis en place à l’aide d’anti-inflammatoires.

 

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Obésité et problèmes de foie :

 

D’une manière générale, une alimentation trop grasse ou en quantité trop importante peut entrainer des troubles graves (voir mortels) à long terme tels que l’obésité entrainant elle-même des problèmes cardiaques et/ou hépatiques.


En effet, un chat trop gros devient très vite un chat obèse que l’on devra mettre sous alimentation spécifique vétérinaire pour chat obèse si on veut qu’il puisse vivre longtemps et en bonne santé.


Le chat est un animal de morphologie naturellement fine à la base, on reconnait un chat trop gros souvent à cause de la graisse qui se stocke principalement au niveau du ventre de celui-ci.


Plus le problème d’obésité chez le chat est pris à temps, plus les résultats seront probants. La graisse « installée » étant, comme chez l’humain, moins facile à « déloger » et les habitudes alimentaires difficiles à changer si elles sont instaurées depuis plusieurs années autant chez le chat que chez son maître !!!!


Le chat « obèse » développera, à terme, ce que l’on peut appeler un « foie gras », c'est-à-dire que le foie aura beaucoup de difficultés à assimiler les graisses et finira par provoquer le décès de l’animal à plus ou moins long terme.

 

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L'insuffisance rénale :

 

L'insuffisance rénale est une défaillance des fonctions rénales. Le rein est chargé de détoxifier l'organisme en éliminant les déchets (toxines) produits par l'organisme. Quand il ne peut accomplir sa fonction, les toxines s'accumulent dans l'organisme et les premiers symptômes apparaissent. L'insuffisance rénale peut survenir de deux façons :

  • soit de manière aiguë, le rein ne peut soudainement plus assurer l'élimination des toxines produites par l'organisme. Les symptômes apparaissent brutalement et le mal est souvent réversible.
  • soit de manière chronique, le rein est détruit progressivement et de manière irréversible. Les perturbations sont perceptibles seulement à un stade déjà avancé de la maladie.

L'insuffisance rénale aiguë :

Cette affection apparaît de façon brutale sur un animal quelque soit son âge.

SYMPTOMES : Les symptômes de cette maladie sont assez nombreux et surtout peu caractéristiques. Le chat est abattu et il mange peu ou plus du tout. Il peut aussi avoir mauvaise haleine. Souvent, il présente des vomissements et de la diarrhée. Il peut aussi avoir des difficultés pour uriner ou uriner trés peu. Ces symptômes sont assez inquiétants et votre chat doit être examiné par un vétérinaire afin qu'il diagnostique si le chat fait bien une insuffisance rénale aiguë et qu'il mette en place le traitement.

CAUSES : Les causes de cette insuffisance sont variées. Elle peut apparaître suite à une mauvaise irrigation sanguine du rein lors d'hémorragie importante, lors de déshydratation sévère ou lors de certaines insuffisances cardiaques. Le rein peut subir une lésion majeure qui le rend incapable de fonctionner normalement. C'est le cas lors de certaines infections du rein (pyélonéphrite), lors de certaines maladies générales, lors de l'absorption de certains produits ou médicaments toxiques (intoxication par l'antigel par exemple). Le rein peut aussi être gêné dans son fonctionnement quand l'urine qu'il produit ne peut s'éliminer normalement. Chez Le chat, c'est fréquemment le cas lorsque des calculs situés dans la vessie ou dans l'urètre bloquent l'émission d'urine.

DIAGNOSTIC : Le vétérinaire, après un examen approfondi de l'animal, pourra réaliser une prise de sang. Celle-ci permettra de doser certaines toxines produites par l'organisme et normalement éliminées par le rein comme l'urée et la créatinine. Puisque le rein ne fonctionne plus, les valeurs d'urée et de créatinine seront très augmentées dans le sang.
Le vétérinaire pourra également réaliser d'autres examens (prise d'urines, radiographies, etc...) pour connaître la cause de cette insuffisance rénale aiguë.

TRAITEMENT : Le traitement a pour but de rétablir le fonctionnement normal du rein. Il repose sur la mise en place de perfusions qui permettent de soutenir l'organisme et d'éliminer les toxines accumulées dans le sang. Dans certains cas, l'utilisation de diurétiques est nécessaire ainsi que l'administration de médicaments qui luttent contre les vomissements et la diarrhée associés. Lorsque la cause de l'insuffisance rénale est connue, un traitement spécifique sera mis en place également. Par exemple, lors de blocage de l'élimination de l'urine par des calculs, il faudra supprimer ces calculs.

PRONOSTIC : Il va dépendre de l'âge du chat, de la cause de l'insuffisance rénale et de la rapidité de mise en place des soins vétérinaires. Le vétérinaire réalise d'autres analyses de sang au cours du traitement. Si les taux d'urée et de créatinine diminuent et redeviennent normaux, on pourra considérer le chat comme sorti d'affaire mais ses reins seront fragilisés. Il faudra donc faire attention et le ramener chez le vétérinaire au moindre symptôme Un traitement de fond et une alimentation particulière peuvent être prescrits également.

 

L'insuffisance rénale chronique :

Elle est liée à la destruction progressive et irréversible du rein qui devient incapable d'éliminer les toxines produites par l'organisme (urée et créatinine). Elle est surtout observée chez les chats âgés. Dans de rares cas de malformations congénitales, elle peut apparaître sur de jeunes chats.

SYMPTOMES : Le chat boit généralement beaucoup (polydipsie), il urine également beaucoup (polyurie). Ces premiers symptômes sont souvent accompagnés de vomissements plus ou moins fréquents et de fatigue. Si la maladie évolue depuis plusieurs semaines ou plusieurs mois, le chat mange moins ou plus du tout. Il est souvent maigre et déshydraté. Il peut avoir des ulcères dans la bouche, vomir souvent ou avoir la diarrhée. Le chat présente aussi une diminution des globules rouges (anémie).
Ces symptômes ne sont malheureusement pas caractéristiques car un chat qui boit et urine beaucoup peut avoir une autre maladie comme le diabète.

CAUSES : Cette maladie peut apparaître suite à une infection rénale (pyélonéphrite), lors de lésion du rein, lors de problèmes urinaires répétés ou lors de cancers du rein.

DIAGNOSTIC : Il repose sur un examen du chat par un vétérinaire. Celui-ci effectue une prise de sang. Celle-ci permettra de doser certaines toxines produites par l'organisme et normalement éliminées par le rein comme l'urée et la créatinine. Puisque le rein ne fonctionne plus, les valeurs d'urée et de créatinine seront très augmentées dans le sang. La destruction du rein est progressive. Au début de la maladie, la partie fonctionnelle du rein arrive à compenser le mauvais fonctionnement de la partie lésée. C'est pourquoi la maladie est indétectable et le chat ne présente pas de symptômes. Quand une grande partie du rein est détruite, il devient impossible à la partie restante de compenser et les premiers signes de la maladie s'installent. C'est alors que le diagnostic est fait.

TRAITEMENT : Il est vrai que la partie du ou des reins qui est détruite l'est de façon irréversible. Toutefois, le traitement est possible et les chats peuvent vivre des années avec un traitement approprié. Le traitement va dépendre de la gravité des symptômes. Ce traitement est basé principalement sur une alimentation adaptée, visant à limiter l'apport de protéines et à limiter l'apport excessif de phosphore. Les aliments spécifiques pour animaux insuffisants rénaux contiennent peu de protéines mais elles sont de très bonne qualité. Vous pouvez trouver ces aliments chez votre vétérinaire.
Lors des crises, il faut, comme dans l'insuffisance rénale aiguë, perfuser le chat. En effet, la perfusion permet de réhydrater le chat, de lui faire éliminer une partie des toxines accumulées dans le sang. La perfusion permet aussi de soutenir l'organisme. L'utilisation de vitamines plus particulièrement les vitamines D et B sont souhaitables.
Le recours à des anabolisants peut permettre de lutter contre l'anémie et avoir un effet "coup de fouet".

SURVEILLANCE : Les signes d'aggravation peuvent être variés mais vous devez faire plus particulièrement attention à:

  • une augmentation de la prise de boisson et donc de la quantité d'urines émises. Ceci indique souvent une aggravation de l'insuffisance rénale et votre chat doit revoir le vétérinaire.
  • une baisse d'appétit, un amaigrissement et/ou des vomissements chroniques. Il est bon, lors d'une insuffisance rénale chronique, d'effectuer régulièrement des bilans sanguins (dosage de l'urée et la créatinine sanguines). Les propriétaires et le vétérinaire peuvent ainsi surveiller l'évolution de l'insuffisance rénale.

PRONOSTIC : Il va dépendre des lésions rénales et du traitement mis en place. La durée de vie du chat malade qui reçoit un traitement approprié peut être très longue. Il est donc important de faire suivre le chat par un vétérinaire et d'éviter de lui donner des friandises, qui pourraient être néfastes pour ses reins. On ne peut réellement parler de souffrance qu'en phase terminale où les reins de l'animal ne fonctionnent plus du tout, dans ce cas, le chat «s'auto-intoxique». Il peut alors présenter des convulsions, être comateux. A ce stade, il ne reste plus de possibilité de traitement.

 

Conclusion :

Il faut amener régulièrement le chat insuffisant rénal chez un vétérinaire, ne lui donner qu'une alimentation adaptée, il pourra ainsi passer encore beaucoup de temps heureux aux côtés de ses propriétaires. Quand votre chat atteint l'âge de 8 ans, vous pouvez demander à votre vétérinaire de faire régulièrement des analyses de sang pour dépister au plus tôt une insuffisance rénale débutante. Le vétérinaire pourra ainsi prendre les mesures permettant de prolonger au maximum la vie de votre compagnon.

 

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La Polykystose rénale type dominant (PKD) :

 

La polykystose rénale, couramment appelée PKD (pour Polycystic KidneyDisease) est une maladie rénale héréditaire fréquente chez différentes races de chat, notamment chez le Persan et les races apparentées. (Sacrés de Birmanie, Exotic shorthair, British, Maincoon, croisement avec un parent Persan plus ou moins lointain…)

Cette affection se traduit par le développement progressif de kystes dans les reins, par la destruction du tissu rénal, par une insuffisance rénale chronique pouvant conduire à la mort prématurée de l'animal.

Plus les Kystes sont nombreux ou gros, plus la Polykystose est avancée.

Les symptômes apparaissent généralement vers l’âge de 7 ans et sont ceux de l’insuffisance rénale chronique.

Il existe un test de dépistage qui est normalement pratiqué chez la plupart des éleveur de Persans ou race apparentées mais si toutefois votre chat ne provient pas d’un élevage, il est recommandé d’effectuer ce dépistage afin de pouvoir anticiper au mieux la maladie et d’y adapter un traitement adéquate.

Symptomes – Traitement : Consultez l’article sur l’insuffisance rénale chronique

 

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